jeudi 6 février 2014


Le Wi fi de l’hôtel était en panne hier soir. Il n’y a pas eu de blog pour la journée. Donc de Varanasi vous avez le récit de deux jours. J’ai ajouté une photo à la visite de Delhi. Réveil à 7 heures et départ pour le fort rouge. Il fait beau et chaud. La visite est intéressante et dure deux heures. À la sortie un photographe nous attend pour faire la photo de groupe. À l’extérieur le spectacle est bigarré. Nous allons ensuite voit la tombe de l’empereur Akbar située à 10 km d’Agra. Immense bâtiment, dans le style du Taj Mahal, en pierres rouges. Petite caractéristique dans le parc il y a de belles gazelles aux longues cornes zébrées. L’autobus nous emmène au restaurant au milieu d’un embouteillage monstre et oh surprise, sous une sorte de parasol un policier dirige la circulation à un carrefour. Nous arrivons finalement grâce aux prouesses de notre chauffeur. Le restaurant est juste en face de l’hôtel où nous avons dîné la veille. De l’extérieur il ne paie pas de mine mais ce sera le meilleur à Agra. Petite tentative ratée d’utiliser un guichet automatique et nous avons devant nous un après-midi de magasin plus ou moins spécialisés. Le premier fait de l’incrustation dans le marbre. C’est très beau, Explications en Français, tant mieux. Certaines tables sont des chefs d’œuvre, mais malgré un petit passage dans la salle suivante qui propose de petits objets, ils n’auront pas beaucoup de succès avec nous. Deuxième arrêt le bijoutier qui garde une collection magnifique de vêtement royaux et de tapisseries rares incrustées de pierres précieuses et de fils d’or. Puis c’est la tentation de certaines. Là ils ont un peu plus de succès. Dernier magasin, tissus, vêtements, saris. Je ne vous en dirai pas grand-chose. René est revenu avec un très beau T-shirt du Taj Mahal et moi je suis resté dormir dans l’autobus. Retour à l’hôtel. Les quelques boutiques qui s’y trouvent font quelques affaires. Souper sympathique. Dodo de bonne heure, Lever demain à 4h30. Je continue donc la suite de nos aventures. Réveil donc à 4h30. Départ dans un brouillard épais. Tout le monde somnole sauf le chauffeur heureusement. Arrêt dans une station où les serveurs nous servent un thé masala, puis nous reprenons la route. Le guide nous signale que nous sommes en avance et que nous avons une heure à tuer avant d’aller à l’aéroport. Il suggère de visiter un endroit fameux, une gigantesque construction récente qui semble être un point de visite de tous les Indiens. Malheureusement il pleut légèrement. Quantité de choses sont interdites dont les appareils photos et les tablettes. Nous avons droit à une fouille en règle ce qui rend l’approche peu sympathique. C’est un ensemble immense le Swaminarayan Akshardam. Quantité de bâtiments, beaucoup de statues. Il faut se déchausser pour visiter le bâtiment principal. Certain s’y risque et disent que cela valait la peine. (Les pieds nus sur le sol mouillé et glissant m’ont pas mal inquiété) Nous repartons vers l’aéroport pour prendre l’avion pour Varanasi. Je ne vous décrirez pas le b… de que cela peut être et qui va se reproduire trois fois. Chicago est d’une simplicité totale à côté. Nous finissons par embarquer. Dîner servi en vitesse dans l’avion et arrivée à Varanasi. L’autobus nous conduit à l’hôtel et nous avons à peine le temps de poser nos valises que nous repartons. Surprise et malentendu. Le guide dit que nous irons jusqu’au Gange en vélo et je m’insurge. Mais non. C’est en cyclo pousse. Pas confortable mais extrêmement coloré. C’est le dernier jour d’une fête religieuse et nous rencontrons des groupes hurlant et dansant derrière une statue de la déesse dont c’est la fête. Nous parcourant un bout de chemin à pied jusqu’au Gange et il y a de chaque côté de la rue des personnages hauts en couleurs dans tous les sens, accroupis la sébile à la main. Tout est en place pour les cérémonies du soir. Nous embarquons dans un bateau qui nous conduit d’abord devant le site des crémations. Défense de prendre des photos. Un guide local explique en Anglais ce qui se passe et notre guide traduit tant bien que mal. Cinq ou six feux brulent et nous comprenons que ce sont cinq ou six morts que l’on brule. Puis le bateau revient vers les quais, où ont lieu les cérémonies religieuses. Des prêtres sous de grands parasols, agitent des torchent en harmonie sous les yeux d’une foule massée en arrière d’eux et des passagers d’une trentaine de bateaux qui regardent le spectacle depuis le Gange. Pour finir on allume des petits lampions que l’on pose sur l’eau. Retour à terre nous repartons dans la foule retrouver nos cyclo-pousses qui nous ont attendus. Pas plus confortables qu’à l’aller. 20 minutes de tape-cul et nous retrouvons notre bus qui nous ramène à l’hôtel pour souper. Demain matin lever à 5 heures pour voir les ghâts et les baigneurs.

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